Reconnaître sa migraine

Il existe différents types de migraines, même si les signes sont similaires : la douleur se diffuse sur une partie de la tête et du visage. Un battement ressemblant à une inflammation vient battre dans la tête, assez souvent dans l’oeil.

Les auras

Il s’agit des signes avant-coureurs des migraines classiques. Ce sont des troubles très souvent visuels, et globalement sensitifs, souvent accompagnés de nausées, d’irritabilité et de sensations d’engourdissement. Les auras sont donc des prémices liés à la migraine.

Les migraines justifiées

Justifiées car il est très aisé d’en trouver la cause. Une soirée où l’alcool a coulé à flot, une journée au soleil qui a donné lieu à une légère insolation, les maux de tête accompagnent aussi souvent les états grippaux ou les infections dentaires et ophtalmologiques.

La migraine dite cataméniale

Les cycles hormonaux jouent un rôle chez certaines migraineuses qui ont des crises régulières dès qu’elles ont leurs règles.

La migraine du week-end

Si le stress semble en effet participer au déclenchement, de nombreuses personnes attrapent mal à la tête le week-end venu. Plusieurs pistes sont avancées, dont celle du stress justement qui en retombant brusquement provoquerait une baisse de l’immunité.

La migraine ophtalmique

Il s’agit d’un type qui est particulièrement douloureux au niveau d’un oeil, parfois des deux et va jusqu’à provoquer de vrais troubles de la vision. Insupportable, cette migraine peut être exceptionnelle, mais doit être traitée si ce n’est pas le cas.

La migraine hémiplégique

Elle est la seule à avoir une origine familiale et génétique. Très rare, elle est qualifiée de migraine à aura motrice. Les maux de tête s’accompagnent alors d’un déficit moteur associé à un autre signe de l’aura. On peut aussi constater des sensations de vertige, des acouphènes. Les crises sévères peuvent aller jusqu’à l’épilepsie voire le coma.

La migraine liée à l’arthrose cervicale

Elle peut alors se poursuivre y compris après la ménopause.