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L’O.R.L. (Oto-Rhino-Laryngologie) regroupe les pathologies du nez, de la gorge et de l’oreille ainsi que la chirurgie de la face et du cou , c’est-à-dire les problèmes de surdité, de vertige, d’ acouphène, de paralysie faciale. Les pathologies infectieuses et inflammatoires otites, rhinites, pharyngites, laryngites, les sinusites, les ronflements et apnées du sommeil, les pathologies de la voix et des cordes vocales (dysphonie), les pathologies de la thyroïde, des glandes salivaires (parotide et sous-maxillaire) ainsi que la plastie de la face (oreilles décollées, rhinoplastie).
La chirurgie O.R.L. et Cervico-Faciale comprend :
La chirurgie de la surdité (tympanoplastie, otospongiose, cholestéatome, prothèse implantable, implant cochléaire, malformation), la chirurgie endonasale et des sinus (ethmoidectomie pour polypose, méatotomie, septoplastie pour déviation de la cloison, turbinectomie pour nez bouché), la chirurgie des cordes vocales au laser ou instrumentale (nodule, kyste, polype, myxoedeme, sulcus glottidis ..), la chirurgie tête et cou (thyroïde, parotide, sous-maxillaire, oreilles décollées), l’otoneurochirurgie : tumorale (neurinome de l’acoustique), des vertiges (sac endo-lymphatique, neurectomie vestibulaire), des paralysies faciales (décompression, greffe de nerf facial).
Nous excellons dans trois pathologies. La lutte contre la surdité, les acouphènes et l’arrêt du ronflement. Nous détaillerons ces trois pathologies, avant de décrire de façon brève les autres pathologies.
1. L’arrêt du renflement:
Une personne sur quatre est ronchopathe (15% des femmes et 25% des hommes). Cela signifie qu’il ronfle et parfois très fort. L’organisation mondiale de la santé a relevé des intensités sonores atteignant 80 Décibels ! (Au décollage, un avion en produit 90 et plus). Pendant le sommeil, notre tension musculaire se relâche, la langue et le maxillaire inférieur glisse vers l’arrière, la luette se colle au fond du pharynx, ce qui freine le passage de l’air venant des fosses nasales. Une luette ou un voile du palais un peu long, une déviation de cloison nasale, des cornets hypertrophiques, un rétrécissement du cavum (végétations), des amygdales trop grosses et les muscles et les muqueuses de la gorge se mettent à vibrer.
Le tabac, l’alcool, les tranquillisants, ainsi que l’obésité et l’âge favorisent le ronflement. Le ronflement n’occasionne pas que des nuisances conjugales. Il peut aussi être responsable d’une baisse de taux d’oxygène dans le sang. Plus on ronfle, plus on étouffe et plus on fait des efforts pour inspirer l’air. Il en résulte une asphyxie chronique qui fatigue le cœur, augmente la tension artérielle et les risques cardiovasculaires.
Le syndrome d’apnée du sommeil touche en effet 5% des adultes et 10% des ronfleurs (soit 2% des femmes et 4% des hommes). Ils souffrent d’arrêts respiratoires de dix secondes à plusieurs minutes, qui les réveillent jusqu’à 100 fois par nuit. Le sommeil est agité, fragmenté, non réparateur. Ils se réveillent fatigués avec la bouche sèche, somnolent dans la journée, souffrent de maux de tête, voire de pertes de mémoire. Cette affection lorsqu’elle est sévère engendre des complications en particulier cardio-vasculaires (notamment l’hypertension artérielle). Au volant d’une voiture, la somnolence expose aux risques d’accidents.
L’enregistrement du sommeil permet d’orienter les conseils ou les traitements éventuels qui font appel aux règles hygiéno-diététiques, à la réduction du poids, au laser ou à la chirurgie et, dans les cas les plus graves, à l’oxygénothérapie. L’enregistrement peut être réalisé à domicile et permet de différencier ronflement simple d’une ronchopathie-maladie avec un syndrome d’apnée du sommeil. Après avoir placé à la clinique les capteurs « son et positionnel » comme des pastilles collantes sur le sternum, le patient n’a plus chez lui qu’à brancher le module. L’enregistrement se fait sur une période de 8 heures à l’aide d’un boîtier portable.
Le traitement chirurgical est simple. Après un scanner sans injection objectivant éventuellement des problèmes naso-sinusiens et du cavum, on pratique une réduction de la luette et du voile du palais par voie chirurgicale, laser ou radio-fréquence. La correction d’une déviation de la cloison nasale avec réduction du volume des cornets et la rigidification du voile permet d’obtenir 80 à 85% de bons résultats : disparition ou amélioration importante du ronflement permettant une meilleure oxygénation, un sommeil plus reposant et un réveil plus tonique.
L’intervention se fait au LASER sous ANESTHESIE LOCALE
DUREE DE L’INTERVENTION : 20 à 30 MINUTES SOUS ANESTHESIE LOCALE
DUREE DE L’INTERVENTION : 20 à 30 MINUTES SOUS HOSPITALISATION
DOULEURS : comme une angine pendant environ 8 jours.
Chez l’homme, le ronflement est souvent un des symptômes qui marque le début de l’andropause. Une baisse de la libido, plus rarement une impuissance vient compromettre encore les relations conjugales déjà mises à mal par un endormissement quasi immédiat, par des modifications de caractère (irritabilité).
En effet tôt ou tard, à partir de 45-50 ans, les hommes connaissent des troubles divers et variables selon les individus (fatigue générale, prise de poids, troubles circulatoires et cardiaques, pannes sexuelles, pertes de mémoire, irritabilité, tendance à la déprime, etc …).
Très souvent ces perturbations sont mises sur le compte du stress et du surmenage. Or ces troubles sont liés en réalité, à un phénomène naturel : la diminution progressive de la production d’hormone mâle, la testostérone, facile à diagnostiquer par un bilan hormonal.
Les résultats du traitement de l’andropause sont souvent spectaculaires et redonnent la joie de la vivre, le désir d’entreprendre et le goût de la séduction.
2. Les acouphènes:
Les acouphènes sont la perception de bruits (bourdonnement, sifflement dans l’oreille ou la tête, sensation subjective en l’absence de source sonore.
Les acouphènes peuvent survenir comme symptôme de presque toutes les pathologies de l’oreille, de traumatismes sonores (souvent associés à des vertiges et des troubles auditifs), ou de la sphère ORL (sinusite chronique, ronflement avec apnées du sommeil), de maladies neurologiques, allergiques, cardiovasculaires (hypertension), voire d’atteinte toxique (médicaments), de troubles métaboliques généraux. Dans un premier temps, le bilan consiste à vérifier et à traiter ces pathologies. Certains acouphènes sont cependant perçus en dehors de toute pathologie évolutive de l’oreille ou neurologiques (acouphènes isolés).
Leur caractère pathologique ne vient pas de la perception d‘un bruit plus ou moins intense, mais de son caractère permanent.
Mal toléré, l’acouphène est cause de trouble du sommeil, de perturbation du travail et de la vie relationnelle d’une fatigue « nerveuse » voire de dépression. Le patient a alors deux craintes essentielles plus ou moins exprimées et conscientes:
d’abord que le bruit ne s’intensifie et ensuite de perdre progressivement l’audition: c’est-à-dire la perception de son espace environnant et sa capacité à communiquer. Le bilan complet des voies auditives neurosensorielles est nécessaire pour:
– confirmer l’absence de toute pathologie et rassurer le patient.
– confirmer l’absence de relation avec une perte auditive évolutive.
Le bilan consiste à réaliser des tests audiométriques au casque (mesure de l’audition), otoémissions acoustiques (évaluations des cellules sensorielles), potentiels évoqués auditifs (vérification de l’intégrité du nerf auditif).
Une IRM avec injection peut s’avérer nécessaire.
Des tests psycho-acoustiques en champ libre sont ensuite réalisés pour déterminer l’association à :
Une hyperacousie (intolérance aux bruits) permettant de réaliser des filtres adaptés, de tester l’intelligibilité, la latéralité et la vitesse d’analyse de l’information acoustique comparées au visuel car les problèmes de perception sensorielle sont en cause dans l’hyper-excitabilité du système auditif et la tension neurosensorielle responsable d’augmentation des acouphènes. Souvent l’acouphène survient lors d’une période de stress et de fatigue intenses, à l’occasion d’un choc émotionnel et le patient mémorise le son et ne parvient plus à s’en défaire. Un entretien avec la psychologue spécialisée du centre est nécessaire pour informer et exposer au patient le fonctionnement sensoriel, les différentes mémoires, les étapes de la perception permettant de comprendre la genèse des acouphènes et la difficulté à les vivre ainsi que les liens avec une possible anxiété, une tendance dépressive…
Une aide à la relaxation et un suivi comportemental permettent de traiter la signification de l’acouphène qui conditionne sa tolérance. A la suite de ce bilan, plus de la moitié des patients ressentent une amélioration et ne souffrent plus de leurs acouphènes. Pour les autres le but est de leur permettre de les maîtriser voir de les oublier et vivre sans eux.
3.Lutte contre la surdité:
L’audition est un sens complexe et primordial conditionnant la communication. La mesure de l’audition ne se résume pas à l’examen audiométrique.
Il existe différents types de surdité.
Le traitement des hypoacousies peut être médical, chirurgical et prothétique avec souvent des stratégies faisant appel à l’ensemble des compétences chirurgicales, audiologiques, psycho-acoustiques, orthophoniques réunies en un même lieu, lors de consultations multidisciplinaires notamment pour les indications d’implants cochléaires et d’implant d’oreille moyenne.
Bilan et exploration de l’audition
L’audition est un sens complexe dont la mesure ne se résume pas à l’examen audiométrique au casque avec présentation de fréquences pures pulsées. Aux mécanismes complexes de traitement du signal au niveau de l’oreille périphérique s’ajoutent la reconnaissance des formes sonores dépendant de l’organisation des voies auditives centrales.
Les examens audiométriques vont permettre de déterminer le type de surdité et de mesurer les pertes auditives (seuils). Les tests auditifs doivent être réalisés dans une pièce calme sans réverbération. En cabine insonorisée, la mémorisation du son et sa rémanence peut être source d’erreur. L’audiométrie tonale permet une mesure des seuils auditifs, en fréquence pure, à partir de l’étude des fréquences de la parole (250Hz, 500Hz, 1000Hz, 2000Hz, 4000Hz et 8000Hz) soit en conduction aérienne (au casque) soit en conduction osseuse (vibrateur).
L’audiométrie vocale analyse les capacités de compréhension en faisant entendre des séries de mots ou de phrases que le patient doit répéter. Les mots sont habituellement préparés sur une source audio et sont transmis au patient à l’aide d’un écouteur ou par haut-parleur Le but de l’examen est de déterminer l’intelligibilité de la parole.
Les tests vocaux dichotiques, en présentant des messages différents entre l’oreille droite et gauche, permettent d’évaluer les problèmes de latéralité, de mémoire immédiate et de travail et plus généralement d’organisation sensorielle. Le test de discrimination temporelle qui consiste à présenter des clics dans des temps très courts de 100 à 500 millisecondes permet d’évaluer la vitesse d’analyse de l’information acoustique témoin de la plasticité cérébrale.
L’impédancemétrie permet une étude du système tympano-ossiculaire et renseigne sur l’état de la trompe d’Eustache. Elle comprend une étude du tympanogramme, c’est-à-dire des variations de compliance (élasticité) du tympan en fonction des variations de la pression d’air provoquées dans le conduit auditif externe et une étude du réflexe stapédien. L’exploration des otoémissions acoustiques est un test de la sélectivité fréquentielle et la sensibilité de l’oreille interne par l’enregistrement de l’activité du système cilié externe à partir du conduit auditif externe.
Les potentiels évoqués auditifs étudient à partir d’une stimulation acoustique la conduction nerveuse et permettent de localiser et de différencier les surdités de perception endocochléaires (atteintes des cellules ciliées de la cochlée) et rétrocholéaires (atteinte du nerf auditif ou des structures du tronc cérébrale).
On distingue trois types de surdités:
Les surdités de transmissions en rapport avec une atteinte de l’oreille externe ou moyenne qui gène la transmission de sons vers l’oreille interne. Elles résultent le plus souvent de perforations tympaniques ou de pathologies de la chaîne des osselets et sont accessibles au traitement chirurgicale avec d’excellents résultats. Les surdités de perception en rapport avec une atteinte du système sensoriel de la cochlée (surdité endocochléaire) ou du nerf auditif (surdité rétrocochléaire). Leurs traitements font appel essentiellement aux prothèses auditives conventionnelles ou implantables. Les surdités mixtes à la fois de transmission et de perception qui font appel parfois à des stratégies thérapeutiques combinant traitement médical, chirurgie et prothèse.
Traitement:
Prothèses auditives non chirurgicales
L’appareillage auditif a fait de grands progrès en terme de miniaturisation, de système électronique anti-larsen, et d’adaptation aux différentes surdités par la numérisation. L’Oto-rhino-laryngologiste fait le diagnostic de la pathologie d’oreille, pose l’indication d’une aide auditive qui sera ensuite adaptée par l’audio-prothésiste, et suit l’évolution. Les prothèses auditives sont constituées d’un microphone qui reçoit le son, d’un processeur électronique qui traite le signal et le transducteur qui renvoi le son adapté et amplifie en fonction de l’audition du patient. L’ensemble est alimenté par une batterie.
Le but de toute prothèse auditive est de faire vibrer les liquides de l’oreille interne donc la membrane basilaire de la cochlée sur laquelle reposent les cellules sensorielles qui vont générer des stimulations électriques dans le nerf auditif. Les prothèses peuvent délivrer l’information sonore par voie aérienne en faisant vibrer le tympan et la chaîne ossiculaire (contour d’oreille ou intra auriculaire) ou par voie osseuse en faisant vibrer l’os du crâne sur lunette ou prothèse à ancrage osseux (BAHA: bone anchoring hearing aid).
Le transducteur peut être externe dans le conduit auditif externe plus ou moins proche du tympan ou implanté (prothèse implantable d’oreille moyenne). Les implants d’oreille moyenne délivrent leur message auditif à l’oreille par un vibrateur implanté sur un des osselets de l’oreille moyenne. Ce sont des aides auditives le plus fréquemment semi implantables (la batterie et le processeur sont externes et l’information acoustique est transmise par induction magnétique à travers une bobine) ou totalement implantables comme les pace-makers.
Ces implants sont à distinguer des implants cochléaires indiqués lorsqu’il n’y a plus d’audition restante. Le message acoustique est alors transformé en stimulations électriques et envoyé directement aux fibres du nerf auditif, par des électrodes implantées dans l’oreille interne (cochlée).
Traitements Chirugicaux
Tympanoplastie
Les tympanoplasties regroupent l’ensemble des techniques de restauration du tympan et de l’audition dans le cadre d’otites chroniques. Le plus souvent une voie rétroauriculaire (incision derrière l’oreille invisible après quelques semaines) est pratiquée, une pellicule de tissu conjonctif qui recouvre le muscle temporal (fascia temparalis) est utilisée pour la reconstruction du tympan. En cas de destruction d’un élément de la chaîne des osselets, le remplacement est assuré par un des osselets utilisables retaillés ou le remplacement par une prothèse en matériaux biocompatibles. Les lésions osseuses (ostéite) et les inclusions cutanées (cholestéatome) dans l’oreille sont soigneusement éliminées.
Une plaque de silastic peut être placée sous la greffe pour empêcher qu’elle ne colle au fond.
De petites éponges résorbables sont placées dans le conduit auditif externe.
L’intervention dure en moyenne 1 h 30 min, elle peut être réalisée sous neurolept-analgésie, en ambulatoire.
En matière de tympanoplasties, les résultats sont excellents (97%) sur le plan anatomique (restauration du tympan), ce qui permet de se baigner ou se doucher sans crainte de voir l’oreille couler, ainsi que sur le plan fonctionnel (amélioration de l’audition), 70 à 75% d’excellents résultats selon le stade et l’état dans lequel se trouve l’oreille au moment de l’intervention.
Ossiculoplastie
L’ossiculoplastie est la reconstruction de la chaîne ossiculaire de l’oreille moyenne dont le rôle est de transmettre la vibration sonore captée par le tympan aux liquides de l’oreille interne qui à leurs tours entrainent des vibrations de la membrane basilaire de la cochlée stimulant les cellules sensorielles. La chaîne ossiculaire comprend trois osselets: le marteau, l’enclume et l’étrier. La destruction d’un ou plusieurs osselets lors d’otites chroniques interrompt la transmission des sons avec une surdité allant jusqu’à 60 dB de perte. La reconstruction de la chaîne fait appel à différentes techniques parfois en transposant les propres osselets du patient ou en les remplaçant par des prothèses en matériaux, plastique, céramique ou titane.
Otospongiose
Il s’agit d’une maladie familiale qui donne une surdité progressive à tympan normal avec le plus souvent un blocage de l’étrier dans la fenêtre ovale. L’intervention, qui dure une demi-heure, est réalisée sous anesthésie générale ou locale et consiste, par le conduit auditif externe à récliner le tympan pour mettre en évidence l’étrier et à effectuer dans la platine un orifice de 0.6 mm de diamètre à la micro-fraise diamantée ou au Laser puis à remplacer l’étrier bloqué par un piston en téflon mobile, accroché à la longue apophyse de l’enclume.
Des vertiges peuvent survenir en postopératoire. L’intervention nécessite une hospitalisation de 24 à 48 heures. Une semaine de convalescence est souhaitable pour se réaccoutumer aux bruits et au monde sonore qui s’offre à vous. Il est fondamental de se protéger contre les bruits intenses. Les résultats sont excellents (98% à 99% selon le stade auquel est prise la lésion).
L’évolution de la maladie otospongieuse est ralentie voire stabilisée par l’intervention mais l’oreille est plus sensible aux traumatismes en général, qu’ils soient acoustiques ou pressionnels. Certaines otospongioses arrivées au stade ultime d’évolution peuvent devenir appareillables après une intervention. Les bourdonnements d’oreille sont bien améliorés par l’intervention contrairement à certains sifflements qui bien qu’atténués peuvent subsister après l’intervention.
Cholestéatome
Le cholestéatome est une tumeur bénigne liée à la pénétration de peau dans les cavités de l’oreille, qui acquière un pouvoir de destruction de l’os et une tendance aux surinfections. Il faut en pratiquer l’éradication totale pour éviter une récidive. Une révision est le plus souvent nécessaire un an plus tard. L’évolution spontanée du cholestéatome par les destructions et l’infection des structures de l’oreille se fait vers des complications: suppuration,fistule labyrinthique avec vertiges, méningite, paralysie faciale, …Les techniques utilisées sur le plan chirurgical sont celles de la tympanoplastie.
Prothèses implantables
(BAHA, Medel-vibrant soundbridge, Otologics, Envoy)
Les prothèses auditives conventionnelles ont fait de remarquables progrès mais peuvent parfois être insuffisantes ou mal adaptées au type de pathologie. Le développement des prothèses implantables se fait dans deux directions : les prothèses à ancrage osseux (B.A.H.A.) et les prothèses d’oreille moyenne semi-implantables et aujourd’hui totalement implantables. Notre expérience a débuté il y a plus de 15 ans à partir de notre consultation multidisciplinaire avec les prothèses à ancrage osseux dans le cadre de la réhabilitation des malformations congénitales de l’oreille et les implants cochléairesindiqués dans les surdités totales. La réunion des compétences chirurgicales, audiologiques, radiologiques, psychologiques, et orthophoniques au sein de la Clinique Roosevelt permettent de faire face à tous les types de surdités (enfants et adultes) et d’optimiser les résultats fonctionnels.
En 1998, les premières prothèses semi-implantables de type Symphonix® (Siemens) ont été présentées, suivies de la prothèse Otologics®, indiquée dans les surdités de perception afin de palier certains inconvénients des prothèses conventionnelles, intra ou contour d’oreille avec embout (obstruction du conduit, feed-back, tolérance cutanée, distorsions acoustiques, mauvaise réhabilitation des aigus, difficulté de compréhension dans le bruit …). Il aura fallu un siècle de progrès techniques, pour parvenir à surmonter les principaux obstacles liés à la miniaturisation des composants électroniques et l’utilisation d’un vibrateur électromagnétique au niveau de la chaîne ossiculaire qui implique un minimum d’énergie, de faibles distorsions avec une restitution haute fidélité.
En pratique, nous utilisons couramment trois types de prothèses semi-implantables pour la réhabilitation des surdités moyennes à sévères : la prothèse à ancrage osseux B.A.H.A, le Vibrant Soundbridge® (Med-el), et la prothèse Otologics®. Pour ce qui est des prothèses totalement implantables, 2 sont disponibles: Envoy et Otologics®. Chaque système a des indications spécifiques qui dépassent celles de la prothèse conventionnelle puisqu’on peut aujourd’hui faire face aux surdités « en pente de ski » (perte importante sur les fréquences aigues) et avoir une solution pour les surdités totales d’une oreille.
La finalité de toute prothèse auditive est de faire vibrer les liquides de l’oreille interne pour stimuler les cellules ciliées restantes.
L’énergie vibratoire peut être apportée par voie aérienne ou osseuse et plus le système vibrant est loin de l’oreille interne « capsule otique », plus importante est l’énergie nécessaire. Cette considération conditionne largement les indications des différentes prothèses implantables qui permettent d’élargir le champ des indications prothétiques à des pathologies et des surdités qui étaient jusqu’à présent sans solution et d’améliorer dans nombre de cas les résultats par rapport aux prothèses conventionnelles.
Prothèses auditives à ancrage osseux
(B.A.H.A. – Bone Anchored Hearing Aid)
Il s’agit d’un système par conduction osseuse directe à partir d’un implant rétro-mastoidien transcutané en titane ostéo-intégré. Les résultats sont excellents à partir d’une bonne évaluation de la réserve cochléaire, dans les surdités de transmission ou mixte (avec une perte en conduction osseuse inférieure à 45 dB) liées à une malformation congénitale, une otite chronique avec cavité d’évidement, uneotorrhée récidivante, une ankylose de la chaîne ossiculaire non opérable (oreille unique, non opérable, patient âgé), en cas d’eczéma du conduit et en cas de surdité totale unilatérale. Un test en champ libre à travers un vibrateur permet de montrer au patient le résultat escompté et d’aider à la décision. Introduite en France en 1987, elle représente aujourd’hui 40% des prothèses à conductions osseuses.
Le progrès sur les lunettes ou vibrateurs classiques (serre-tête) est important : pas d’absorption des fréquences aiguës par les tissus mous au-delà de 2 500 Hz, une conduction directe et efficace sans distorsion, sans fluctuation liée aux changements de position, sans douleur ni irritation cutanée liée à la pression d’un vibrateur contre la peau, l’ancrage assurant stabilité de l’appareil et sécurité du patient. La vis en titane de 3 ou 4 mm, est placée sous anesthésie locale par une chirurgie en un seul temps. Un pansement à la biogaze entourant la vis, maintenu par une colerette en plastique est renouvelé une semaine plus tard puis enlevé la semaine suivante.
Le premier réglage se fait un mois et demi après, temps suffisant pour une parfaite ostéo-intégration. Les cophoses unilatérales (surdités totales d’un côté) devant lesquelles l’otologiste est resté très longtemps démuni représentent une nouvelle indication redonnant une pseudo-stéréophonie. Le son est capté par le microphone du côté sourd et transmis par voie osseuse à l’oreille controlatérale saine permettant d’éliminer l’effet de masque de la tête (environ 30 dB) et de rétablir une sensation de binauralité particulièrement intéressante pour les cophoses récentes très mal vécues par les patients (surdités brusques, suite d’intervention par voie translabyrinthique pour neurinome de l’acoustique…)
Prothèse Invisible
L’implant auditif Esteem® est entièrement implanté et par conséquent tout à fait invisible. Cet implant utilise le tympan comme microphone naturel pour une meilleure compréhension de la parole. Il n’y a aucun microphone physique donc aucune interférence, aucun effet larsen, et pas d’effet d’occlusion puisqu’il n’y a rien dans le conduit auditif. Le système est implanté sous la peau, dans la mastoïde, derrière l’oreille. L’appareil comprend un capteur au contact de l’enclume et un stimulateur au niveau de la tête de l’étrier.
Le bon fonctionnement de l’implant nécessite l’interruption de la chaîne des osselets au niveau de la longue apophyse de l’enclume. Les ondes sonores se propagent à travers le conduit auditif jusqu’au tympan qu’elles font vibrer. Ces vibrations mettent à leur tour les osselets de l’oreille moyenne en mouvement. L’appareil enregistre ces mouvements et transfère l’énergie vers la cochlée qui transmet le signal au cerveau. Beaucoup de personnes malentendantes ne portent pas d’appareils externes conventionnels en raison de la discrimination sociale qui y est associée. Avec l’implant auditif Esteem®, il est intéressant de noter que le patient ne ressent absolument pas la présence de l’implant. Au-delà de l’aspect esthétique qui est important, le bénéfice majeur de l’implant auditif Esteem® reste la compréhension de la parole. En effet, l’implant utilise l’anatomie de l’oreille et le tympan comme microphone naturel permettant ainsi de reproduire une meilleure clarté des sons.
Un autre avantage de l’implant est l’absence d’entretien puisque la pile implantée peut durer de 6 à 9 ans. La durée de vie moyenne est de 6 1/2 ans (pour une durée d’utilisation de 16 heures par jour, 7 jours sur 7). Ce système utilise l’anatomie naturelle du corps, tout comme une oreille normale et saine. Il s’agit du premier traitement médical contre la surdité à prendre en compte à la fois la perte auditive et l’aspect esthétique. En conséquence et selon leurs propres dires, les patients ressentent une clarté et une fidélité des sons proches de l’état normal.
La plupart des porteurs d’appareils se plaignent des bruits de fond. Des entretiens dans un restaurant, dans un groupe ou lors de négociations d’affaires sont généralement sources de situations intolérables pour les porteurs d’appareils auditifs. Mais ce sont justement ces situations auxquelles les malentendants souhaitent participer : à la partie sociale, active et interactive de la vie. Les patients utilisant l’implant auditif™-Esteem® racontent qu’ils entendent plus facilement, comprennent mieux et profitent mieux de la vie, indépendamment de l’environnement et des bruits de fond.
Témoignages recueillis par la société Esteem :
« Je peux entendre des sons que je n’avais plus perçus depuis des années »
« Il peut y avoir beaucoup de monde à table, j’arrive, même si quelqu’un m’appelle de loin et me pose une question, j’arrive à le localiser, j’arrive à entendre sa question, j’arrive à lui répondre ».
« J’ai écouté et compris en noir et blanc et maintenant avec l’implant Esteem®, c’est en couleur ».
« La chirurgie est pratiquement indolore ».
Prothèses implantables d’oreille moyenne :
Deux autres prothèses implantables appliquent directement la vibration sur une chaîne ossiculaire mobile. Elles sont indiquées pour des pertes allant jusqu’à 80 dB sur les fréquences aiguës. Ces prothèses ont deux avantages principaux par rapport aux prothèses conventionnelles : le premier est de ne pas boucher le conduit auditif externe et le deuxième est la possibilité de réhabilitation des aigus jusqu’à 8 000 Hz avec de faibles distorsions acoustiques et une excellente discrimination dans le bruit. Les patients qui souhaitent un confort maximum sans éléments externes peuvent opter pour les prothèses totalement implantables.
En cas de perte auditive avec conservation des fréquences graves, comme les pentes de ski (perte essentiellement sur les fréquences aiguës), seule une prothèse implantable est indiquée avec une qualité auditive très naturelle car les graves restent perçus de façon naturelle, et les aigus sont réhabilités par la prothèse implantée avec peu de distorsion. En effet, les prothèses conventionnelles qui bouchent le conduit amputeraient les graves pour les ré-amplifier avec une moindre qualité et n’amplifient pas les fréquences au-delà de 3000 Hz à cause de problèmes de résonances dans le conduit auditif externe.
Des prothèses numériques à embout ouvert permettent de palier cet inconvénient lorsque la perte auditive n’est pas trop importante avec une réhabilitation jusqu’à 4500 Hz. En cas de perte sur les fréquences aiguës de plus de 60 dB environ, les porteurs de prothèses conventionnelles se plaignent le plus souvent d’être gênés dans le bruit (restaurant) ou en situation de multi-locuteur (cocktail party) car il ne perçoivent pas les aigus qui leurs permettraient d’émerger du bruit. Par ailleurs, le niveau d’énergie acoustique délivrée par les prothèses conventionnelles est élevé entraînant des phénomènes de résonance, de saturation, de feed-back et d’effet Larsen, avec une fatigue auditive.
Un dernier point comparatif est le port aisé avec peu de maintenance, des réglages simples, un entretien faible, et un grand confort d’écoute.
Les implants d’oreille moyenne (Vibrant Soundbridge® Med-el et Otologics®) sont des prothèses semi-implantables destinées à la réhabilitation de surdités neurosensorielles modérées à sévères. Le principe de base repose sur la transmission directe des sons à la chaîne ossiculaire. Ce principe innovant améliore considérablement la qualité sonore et donc l’intelligibilité. La partie implantée fait appel à une masse flottante fixée sur la longue apophyse de l’enclume ou à une tige vibrante placée dans la tête de l’enclume par un orifice réalisé au laser diode.
La partie externe ou bouton contient le microphone, la puce électronique du même type qu’une prothèse numérique et l’aimant permettant une fixation confortable en regard du récepteur implanté en arrière du pavillon de l’oreille. La transmission au récepteur se fait par induction magnétique à travers la peau. Ces systèmes sont proposés aux adultes de plus de 18 ans peu satisfaits par les prothèses conventionnelles ou en première intention pour une réhabilitation optimale. Les avantages de l’implant d’oreille moyenne sont d’une part de libérer le conduit auditif externe en supprimant les problèmes engendrés par l’occlusion et d’améliorer le confort physique. On supprime aussi les phénomènes de résonance notamment à la mastication. Les fréquences graves passent par la voie naturelle sans sur-amplification. La transmission directe à la chaine est plus efficace avec une bande passante plus large jusqu’à 8 000 Hz alors que l’écouteur de la prothèse externe conventionnelle voit sa réponse en fréquence au-dessus de 3 – 4 500 Hz très limitée.
Les distorsions sont moindres sans problèmes de Larsen compte-tenu de la distance entre le microphone et le vibrateur. Les patients décrivent des sons et leur propre voix plus naturelle, des bruits ambiants mieux supportés et surtout une grande amélioration de la discrimination dans le bruit. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Le premier réglage a lieu 6 à 8 semaines après. Fait fondamental, il n’y a pas de nécessité d’habituation. Le confort d’écoute est immédiat. La prothèse Vibrant Soundbridge Med-el s’adapte particulièrement aux pertes auditives sur les aigus avec conservation des graves. La prothèse Otologics plus puissante s’adresse aux pertes plus importantes sur les fréquences graves et aux surdités plus sévères. Cette dernière est devenue totalement implantable avec un microphone et une batterie interne rechargeable, donc sans aucun élément extérieur. Une nouvelle prothèse « ENVOY » est disponible et totalement implantable avec des caractéristiques différentes.
Implants cochléaires
L’implant cochléaire est un appareillage adapté aux surdités profondes ou totales. L’information sonore est transmise directement aux fibres du nerf auditif au niveau de la cochlée sous forme de stimulations électriques qui sont ensuite analysées et interprétées par les aires corticales auditives du cerveau. Le matériel comprend une partie implantée (récepteur et électrodes) et une partie externe se présentant comme un contour d’oreille (microphone, processeur et batterie) qui transmet l’information à la bobine interne par induction magnétique.
Plusieurs implants sont disponibles: NEURELEC (MXM), COCHLEAR (NUCLEUS), MEDEL, BIONICS (CLARION), …. qui ont fait depuis plus de 25 ans la preuve de leur efficacité et sécurité.
Quel est le déroulement de l’implantation?
Des tests préliminaires doivent être faits pour déterminer le degré de perception auditive du patient susceptible de porter cet appareil. L’équipe spécialisée évalue le pronostic en mesurant la capacité du patient à analyser l’information transmise. En fait, l’organisation des voies auditives et la plasticité cérébrale conditionne le résultat en terme de discrimination. Les tests développés dans le centre permettent un pronostic individuel avant l’intervention.
L’intervention :
Une hospitalisation de 48 heures est suffisante pour une intervention sous anesthésie générale d’environ 1h30.
Les suites post-opératoires sont simples, sans douleur ni vertige avec une sortie le lendemain matin aussi bien pour l’adulte que pour le petit enfant (intervention précoce à partir de 8 mois). Le pansement et les points sont retirés après une semaine.
Les réglages :
Le premier réglage est effectué entre 15 jours et un mois après l’intervention. Le processeur est réglé de façon individuelle selon les propres besoins auditifs du porteur de l’appareil. Il est programmé à l’aide d’un ordinateur spécial par notre ingénieur en acoustique. Les électrodes insérées dans la cochlée pour stimuler le nerf auditif sont chacune ajustées pour réagir à une intensité ou une hauteur particulière selon les propres réactions auditives du patient. Il est indispensable que la perception auditive soit agréable, confortable et informative. Cependant il se produit des changements au niveau de cette perception auditive au fil du temps, le processeur vocal peut être réajusté aussi souvent que nécessaire. Chez l’enfant, une véritable éducation auditive est indispensable réalisée par les orthophonistes pour optimiser les résultats.
Otoneurochirurgie
(Neurinome, vertige, paralysie faciale)
L’otoneurochirurgie regroupent les interventions des structures neurosensorielles de l’oreille et de l’angle ponto-cérébelleux, soit la chirurgie du paquet acoustico-facial, c’est-à-dire, la chirurgie des vertiges (neurectomie vestibulaire), des paralysies faciales (décopression, greffe) et des tumeurs du nerf auditif au niveau du conduit auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux (neurinomede l’acoustique), ou encore l’implant auditif du tronc cérébral. Les interventions intra-méningées sont réalisées en équipe oto-neurochirugoicales (otologiste + neurochirurgien) avec des systèmes de monitoring des nerfs crâniens et de neuro-navigation radiologique (IRM,SCANNER).
4.Contrôle ORL
1. Contrôle de l’audition et bilan avant chirurgie de l’oreille moyenne
Otoscopie, audiométrie, tympanométrie éventuellement complété par un scanner haute résolution du rocher voir une IRM (imagerie par résonance magnétique).
2. Expertise prothétique et bilan avant chirurgie de prothèse implantable
Audiométrie en champ libre, test dichotiques de latéralité, tests de discrimination temporelle.
3. Bilan préimplantation cochléaire (enfant, adultes)
Audiométrie, otoémissions acoustiques, potentiels évoqués auditifs, vidéonystagmographie, tets prothétiques, test au promontoire, bilan orthophonique, bilan psychologique, scanner haute résolution du rocher, imagerie par résonance magnétique.
Acouphène
Questionnaire, audiométrie, acouphénométrie, bilan d’hyperacousie et masking, bilan psychologique, bilan prothétique, retraining therapy complétés éventuellement par un bilan dentaire et neurologique.
Vertiges
Examen clinique otoscopique et otoneurologique, videonystagmoscopie, audiométrie, potentiels évoqués auditifs, vidéonystagmographie complétée éventuellement par une exploration radiologique (Scanner,IRM).
Paralysie faciale
Examen otoneurologique, otoscopie, audiométrie, potentiels évoqués auditifs, éventuellement complété par une électroneuronographie et une exploration radiologique (scanner, IRM).
Rhino-sinusites – polypose
Fibroscopie nasale, scanner haute résolution des sinus, bilan allergologique, complétés éventuellement par des explorations fonctionnelles respiratoires, un enregistrement polygraphique du sommeil, un bilan dentaire.
Dysphonie (problème de voix)
Laryngoscopie, video-stroboscopie laryngée, bilan orthophonique.
Ronflement et apnées
Bilan rhinosinusien, examen oropharyngé, enregistrement polygraphique du sommeil complétés éventuellement par un bilan diététique, une exploration radiologique maxillo-faciale.
Voix / Chirurgie des Cordes vocales
- Consultation et exploration vidéo-stroboscopique
- Rééducation orthophonique
- Laser
- Microchirurgie des cordes vocales
CORDES VOCALES
- Pathologies (Kystes, nodules, polypes, myxoedème, sulcus glottidis…)
- Bilan et exploration
- Rééducation orthophonique
Acouphène – L’hyperacousie
Vous souffrez d’acouphènes et / ou hyperacousie… Sachez que ce n’est pas une fatalité et qu’il existe de nombreux traitements.
Parce que les acouphènes et l’hyperacousie sont des problèmes complexes dont les origines sont multiples, depuis 1999 nous pensons que leur prise en charge ne peut être réalisée efficacement que par une équipe pluridisciplinaire.
C’est pourquoi nous avons créé depuis plus de 10 ans une équipe de prise en charge multidisciplinaire pour ce type de problèmes.
Coordonnés par le médecin O.R.L. les différents membres de l’équipe interviennent en fonction des besoins spécifiques de chacun de nos patients mis en évidence par le bilan médical réalisé dès la première consultation.
La prise en charge organique est faite conjointement par l’O.R.L. et par l’audioprothésiste qui se chargera de l’appareillage dès qu’il devient nécessaire que ce soit pour une aide auditive ou pour des générateurs de bruit.
Le mot acouphène, terme français, vient du grec : de « akouein », entendre et « phaïnein », paraître. Cette définition équivaut au « tinnitus » anglo-saxon d’origine latine (de « tinnire », sonner, tinter). Il peut s’agir de sifflement, de bourdonnement ou d’autres types de sons plus ou moins complexes siégeant dans les oreilles et / ou la tête. L’hyperacousie est une hypersensibilité au bruit qui rend les sons du quotidien difficiles voire impossibles à supporter, ceux-ci pouvant être décrits comme douloureux (on parle alors d’hyperacousie douloureuse).
Elle résulte d’une réaction anormale du système auditif lors de l’exposition à des bruits même d’intensité modérée à faible. La tolérance du système aux sons est réduite et génère une gène invalidante et un inconfort auditif important.
Vertigo
Le Vertigo est souvent considéré comme une maladie , mais est en fait un symptôme d’un autre problème . Le Vertigo se caractérise par une filature, tourbillonnant vertiges qui est causé par une anomalie avec votre équilibre (ou d’équilibre). Il existe plusieurs types de vertige : vertige subjective (le sentiment que vous vous déplacez ) , vertiges objectif (de sens que les objets autour de vous vous déplacez) et bénigne position de vertige paroxystique (qui provoque souvent des vertiges)
Votre oreille interne joue un rôle clé dans le maintien de l’équilibre. Les structures internes délicates de l’oreille interne sont appelés le système vestibulaire (qui comprend le cervelet , le tronc cérébral , le nerf vestibulaire et la structure de l’oreille interne). Votre système vestibulaire est ce qui aide votre attention de cerveau sur des objets visuels tout en se déplaçant et en assimilant vos sens avec des mouvements. Lorsque vous déplacez votre tête, le labyrinthe (un composant structurel dans votre oreille interne) signale des informations au nerf vestibulaire. Le nerf vestibulaire , à son tour, transmet cette information à votre tronc cérébral et au cervelet .
Nos coordonnées
Institut médical de Champel
1-2 rue Firmin Massot
1206 Genève
Téléphone : 022 347 29 30