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Conserver de belles jambes en bonne santé est un objectif tout à fait réalisable, mais à condition de prendre en charge chacun des problèmes qui, au fil du temps, risquent de modifier leur aspect et leur forme. Les varices, varicosités, jambes lourdes, cellulite ne sont pas une fatalité. L’avancée de la médecine et de la technologie fait qu’il y a des solutions pratiquement pour tous les cas.s
Avec un bon suivi il est possible, non seulement de traiter, mais aussi de prévenir les récidives pour vous permettre d`être en bonne santé et d’être bien dans vos jambes.
Le traitement des varicosités
Le traitement des varicosités ne doit être entrepris qu’après s’être assuré qu’il n’y a pas de varices sous-jacentes : un examen spécialisé est toujours utile avant de commencer un traitement. Il faut pratiquer le plus souvent un écho-doppler orienté et précis. En effet, des varices non traitées peuvent entraîner des résultats catastrophiques, laissant parfois des stigmates indélébiles. Le traitement des varicosités doit donc intervenir en deuxième lieu.
La micro-sclérothérapie : le gold standard
Cette technique est dérivée de la sclérothérapie puisqu’il s’agit d’injecter un produit irritant non pas dans les gros vaisseaux, mais dans les micro-vaisseaux. Les produits utilisés sont plus doux, les aiguilles beaucoup plus fines et les seringues de moindre volume. La logique thérapeutique est la même : traiter les veines nourricières puis les varicosités bleues, puis violettes, puis rouges. Ceci veut dire qu’il ne faut pas attendre un résultat visible immédiatement.
Durée du traitement
Chaque séance dure 15 minutes; leur nombre dépendra de l’étendue des varicosités et de certaines caractéristiques les rendant plus ou moins résistantes au traitement (aspect, niveau, couleur, ramifications, hormonothérapie substitutive ou contraceptive surajoutée, etc.). Elles sont peu douloureuses. En fin de séance, on peut parfois demander à la patiente de porter pendant quelques jours une contention faible ou moyenne. Le traitement des varicosités est considéré comme esthétique et ne peut donner lieu à un remboursement par les caisses maladies.
Les lasers vasculaires : un complément indispensable
Nous utilisons trois types de lasers vasculaires : le 810 nm et le KTP 532 nm et le 1064 nm. Ils agissent en absorbant certaines couleurs, celles de la série rouge à bleue. Les indications des trois appareils sont donc différentes, limitées aux fines varicosités éparses rouges bleues et violettes. Là aussi attention de ne pas laisser de veines sous-jacentes car le résultat peut être pire que le traitement …
Durée de la séance
Les séances durent de 15 à 30 minutes. Chaque impact peut provoquer une petite brûlure réduite par l’adjonction systématique de froid. Le nombre de séances dépendra essentiellement de la densité des varicosités, mais surtout de l’efficacité de la technique par rapport aux autres. Le laser pour traitement des varicosités n’est pas remboursé par les caisses maladie.
La Thermo-coagulation par Radio Fréquence
Elle a remplacé l’électrocoagulation qui provoquait une destruction du vaisseau par fulguration en laissant parfois une trace inesthétique. La TRF agit par chauffage contrôlé donc sans risque mais avec la même efficacité (ou inefficacité) que l’électrocoagulation. Nous la réservons aux micro-vaisseaux du visage chez les patients ne supportant pas le laser.
Le traitement des varices
Le choix thérapeutique est très important. Du plus invasif au plus léger, nous le choisirons toujours le plus efficace, rapide et esthétique. Dans tous les cas, une sclérothérapie complémentaire sera obligatoire pour compléter le résultat, puis en entretien pour éviter la récidive. Si les plus grosses veines sont impliquées (les veines saphènes), on a le plus souvent recours à des techniques chirurgicales ambulatoires.
1. La chirurgie veineuse superficielle
Nous ne parlerons que des techniques que nous pratiquons. Ce sont les plus adaptées parce qu’elles répondent mieux, à notre sens, aux critères de choix cités. Efficaces et esthétiques : les éveinages par invagination sur fil ou sur sonde (cryo-éveinage) parce qu’on retire complètement la veine malade.
Déroulement de l’intervention
Elle est réalisée sous neuroleptiques et antalgiques associée à une anesthésie locale tumescente ou, si besoin, lors d’une courte anesthésie générale. La veine à supprimer est retournée en doigt de gant sur un fil ou sur une sonde . Un fil est introduit dans la veine de bas en haut à l’aide d’un guide, puis est arrimé à la veine ce qui permettra son ablation. Si l’on a choisi un éveinage sur sonde, la sonde est introduite de haut en bas puis retirée progressivement après collage de son extrémité le plus bas possible dans la jambe. Les incisions sont refermées de la manière la plus esthétique possible. Une bande fixe est posée sur la jambe. L’anesthésie tumescente que nous pratiquons depuis 15 ans (Washington NASP 1995 C Garde) prévient efficacement des hématomes et donc des suites opératoires.
Durée de l’intervention
Elle dépend essentiellement du nombre de veines à ôter (1 heure en moyenne). Elle peut être réalisée en ambulatoire ou lors d’une courte hospitalisation (24 heures). L’arrêt de travail est fonction de chaque cas (3 à 10 jours ). Nous conseillons le port d’une contention esthétique pendant 15 jours prise en charge par les caisses maladie.
2. Éviter la chirurgie : VNUS Closure et Laser endovasculaire
Il est parfois possible d’éviter un traitement qui semble trop invasif, en proposant des techniques sans ablation de la veine malade.
Le système VNUS closure et le LASER endovasculaire.
Ces deux techniques s’adressent aussi aux veines saphènes mais de moindre calibre. Elles sont moins lourdes que la chirurgie classique mais elles laissent en place la veine malade et une récidive reste possible. Nous les réservons aux cas où la chirurgie classique semble trop lourde ou bien à la demande du patient. Ces deux techniques sont pratiquées sous anesthésie locale tumescente associée à une sédation légère. Dans les deux cas, un filament souple est introduit dans la veine. Pour le VNUS closure, il s’agit d’une sonde de radiofréquence permettant de « cuire » la veine à une température contrôlée. Pour le LASER, il s’agit d’une fibre optique permettant de détruire la veine par photocoagulation. Dans les deux cas, c’est la chaleur qui est le vecteur du traitement.
En fin d’intervention, une bande compressive inamovible est posée pour 8 jours afin de compléter le résultat et d’éviter les inflammations post-opératoires. Nous conseillons le port d’une contention pendant 15 jours.
Durée de l’intervention
Environ 30 minutes pour le VNUS, 40 minutes pour le LASER par jambe. Nous la réservons uniquement au traitement des veines saphènes internes (ou grande saphène). Il n’y a pas d’hospitalisation (ambulatoire) et peu ou pas d’arrêt de travail. Attention : ces deux techniques ne sont pas aujourd’hui légalement remboursées par les caisses maladie et doivent être associées à un autre acte pour la prise en charge des frais opératoires. A cela s’ajoute le prix de la sonde jetable de 100 à 350 euros à votre charge. L’association systématique à une phlébectomie permet d’en assurer une prise en charge partielle.
3. Rapide et esthétique : la phlébectomie ambulatoire
Elle s’adresse aux veines de gros, moyen et petit calibre. C’est pourquoi, elle peut être préférée à la chirurgie classique et au Closure ou au laser endovasculaire dans certains cas pour traiter de grosses veines et à la sclérothérapie pour les petites. C’est toujours le même viatique qui guidera notre choix thérapeutique : efficacité, innocuité, esthétique, rapidité.
Il s’agit d’extraire sous anesthésie locale les veines préalablement marquées. À travers des micro-incisions, on introduit un petit crochet qui, comme un hameçon, va permettre de les accrocher et de les retirer de proche en proche. Les micro-incisions sont refermées par des strips et disparaîtront complètement.
Là aussi, on posera une bande inamovible pendant quelques jours afin de réduire les hématomes. Nous conseillons le port d’une contention pendant 15 jours. Elle est remboursée par les caisses maladie.
Durée de l’intervention
Le temps dépend du nombre de veines à extraire : de 30 minutes à 2 heures. Cette intervention est réalisée en ambulatoire et ne nécessite donc pas d’hospitalisation. Un arrêt de travail peut être utile, excédant rarement une semaine.
4. Le passage obligatoire : la sclérothérapie.
C’est la garantie du succès de tous les autres traitements. Elle s’adresse théoriquement à toutes les veines mais en pratique, pour des raisons d’efficacité et d’esthétique, nous la réservons aux veines de moyen et petit calibre. Il s’agit d’injecter un produit irritant pour la paroi veineuse qui va réagir en se rétractant. Le processus prend en général plusieurs mois, ce qui explique que le résultat ne soit pas immédiat. En quelques mois la veine disparaît, laissant en place un cordon fibreux si elle était de gros calibre.
Si les vaisseaux à traiter sont situés dans certaines zones, un pansement compressif sera posé pour quelques jours, complété si besoin par une contention.
Durée du traitement
Cela dépendra bien sûr du nombre de veines à traiter, de même le nombre de séances sera très variable. Les injections sont généralement peu ou pas douloureuses et la consultation dure 15 minutes. Nous conseillons le port d’une contention pendant 15 jours.
5. L’arme idéale contre les varices est aussi…. la mousse
C’est une variante de la sclérothérapie : le produit sclérosant est injecté sous forme de mousse en remplaçant le solvant par de l’air, ce qui permet une bien meilleure action sur les veines de moyen et gros calibre. C’est donc à ces dernières qu’elle s’adresse en priorité. En pratique, nous la réservons aux patients présentant de grosses varices et qui ne souhaitent ou ne peuvent supporter une intervention si minime soit-elle (surcharge pondérale, sujets âgés, récidive chirurgicale, etc..).
La communauté scientifique s’accorde pour considérer que son intérêt est moindre pour les varicosités. Elle doit être pratiquée par des médecins rompus à la technique. Elle donne lieu à un remboursement de la Sécurité Sociale. Depuis 15 ans, grâce à l’échographie, il est possible de traiter des varices profondes, de gros calibre grâce à la mousse. Cette technique s’appelle l’échosclérothérapie ou sclérothérapie échoguidée. C’est une arme efficace pour toutes les situations complexes où toutes les autres techniques peuvent montrer leurs limites. Elle demande un apprentissage et une double compétence : la pratique de la sclérothérapie et la pratique de l’échodoppler interventionnel.
Gommer mes tâches
Traitement des tâches cutanées Parfois, même si les varices et varicosités ont disparu, les jambes ne sont pas nettes. Les tâches cutanées peuvent représenter une disgrâce pour laquelle il existe des solutions thérapeutiques. Les tâches rubis et les angiomes stellaires. Il s’agit de tâches rouges de petite taille, soit parfaitement circonscrites, soit en étoile. Elles peuvent siéger sur tout le corps. Après avoir établi un diagnostic exact de la lésion, le traitement est simple. Nous utilisons le laser 1064 nm ou 532 nm.
En fait, le choix technique se fera en fonction de la taille des lésions, de la qualité des tissus environnants, de la pigmentation spontanée de la peau (tendance à tacher) et de la profondeur des vaisseaux ciblés.
Durée de la séance
Chaque séance dure environ 15 à 20 minutes. La première est consacrée à l’évaluation des paramètres de traitement. Chaque impact peut produire une petite brûlure de courte durée. Le nombre de séances est en général réduit (2 à 3 séances). Les suites sont simples : croûtes et parfois pigmentations en regard qui peuvent durer plusieurs semaines. Pour ces troubles esthétiques il n’y a pas de remboursement par les caisses maladie.
Tâches brunes et lentigo solaire
Toutes les techniques visant à traiter les varices peuvent malheureusement laisser des tâches sur la peau. Autant dire que remplacer une varice par une pigmentation n’est pas satisfaisant. Il faut donc savoir parfaitement connaitre et maitriser le problème qui survient toujours sur des peaux à risque (pigmentation spontanée). Les autres tâches surviennent sur les zones qui ont été largement exposées au soleil.
Un diagnostic précis doit être établi avant traitement afin d’écarter d’autres pathologies. Sur les jambes, le traitement ne sera possible que sous certaines conditions (insuffisance veineuse maitrisée, certaines zones proscrites, uniquement chez les sujets à peau claire). Nous utiliserons dans ces cas le LASER 755 nm Q S. Le protocole est le même que pour les tâches rubis. Parfois, certaines pigmentations nécessitent plus d’attention. Nous y associerons des peelings chimiques (acide trichloracétique ou kogique) et des traitements locaux à type de dermabrasion.
Affiner mes jambes
Avoir des jambes nettes, c’est bien, mais avoir de belles jambes c’est mieux ! Sculpter les formes, lisser la peau : traitement de la cellulite et des grosses jambes
Le traitement de la cellulite
Avant d’envisager les différentes possibilités thérapeutiques, il est utile de définir ce que l’on entend par cellulite ou plus exactement par cellulite des formes (culotte de cheval par exemple), cellulite superficielle (peau d’orange), grosse jambe lymphatique et enfin œdème veineux. La cellulite, qu’elle soit superficielle ou profonde, est avant tout de la graisse (par augmentation du volume des cellules graisseuses), et de l’eau provenant de la circulation veineuse et lymphatique. Cette graisse et cette eau sont piégées dans des cloisonnements conjonctifs empêchant les échanges vasculo-tissulaires.
La graisse profonde ou graisse des formes se situe dans des zones prédéterminées et sous dépendance hormonale : le bassin (fesses, culotte de cheval, faces internes des cuisses), les genoux, les hanches et le ventre. Le tissu qui la compose est lâche et peut donc très facilement prendre du volume.
On considère qu’il s’agit de graisse de stockage, donc très difficile à perdre par le seul régime. La graisse superficielle se situe immédiatement sous la peau, elle est très cloisonnée (c’est ce qui lui donne l’aspect de « peau d’orange »). Elle garde les mêmes localisations que la graisse profonde mais peut être diffuse sur tout le corps, surtout lors des traitements hormonaux.
Les traitements de la graisse profonde ou graisse des formes
Une technique plus douce et moins lourde que la classique liposuccion chirurgicale : la Lipolyse laser Progressive Ambulatoire ou L.P.A. La particularité de cette technique est d’être progressive et complètement ambulatoire. Elle associe une réelle destruction des adipocytes à la légèreté d’un acte pratiqué sous anesthésie locale pure, sans hospitalisation ni arrêt de travail.
Après un examen en position debout, les zones à remodeler sont notées sur une fiche de stratégie de traitement. La première zone à traiter en priorité est choisie avec la patiente. Après injection de sérum et d’anesthésique local (dont le but est à la fois d’assurer une anesthésie de la zone, de fragiliser les cellules graisseuses et de chasser le sang par compression des tissus graisseux infiltrés), la zone cellulitique est tunellisée à l’aide d’une fine aiguille dont l’extrémité laisse apparaître la fibre laser.
Le tir laser provoque une rupture des lobules et une fonte des cellules de graisse. Le volume de graisse traité est volontairement limité pour éviter risques et suites. Cette technique fine évite la formation de tôle ondulée fréquente lors des aspirations classiques. En contrepartie, il sera souvent nécessaire de pratiquer plusieurs séances (zones importantes ou plusieurs zones à traiter) et elle ne peut en aucun cas remplacer une liposuccion classique chirurgicale pratiquée sur plusieurs zones à la fois au cours d’une hospitalisation.
Post-opératoire
En fin de séance (60 minutes environ), la région traitée est maintenue par un pansement élasto-compressif à garder 5 jours et un panty léger pendant 15 jours.Peu de complications ont été décrites à ce jour avec un recul mondial de plus de 10 ans. Cependant, les complications de la liposuccion chirurgicale doivent être mentionnées puisqu’elles se situent sur le même territoire et dans les mêmes tissus : phlébites et embolies, infections, hématomes et pigmentation, irrégularités de surface. Les premières sont graves mais jamais décrites dans le cas de la LPA (petits volumes) ; les autres seront rectifiées lors de sessions suivantes. Allergies aux anesthésiques locaux.
Quelles sont les régions que l’on peut traiter par cette technique ?
Toute la jambe (cheville, mollets, gros genoux, intérieur des cuisses, culotte de cheval), hanches et ventre mais aussi d’autres zones sur la partie supérieure du corps et notamment des bras.
Le traitement des grosses jambes
Avoir de grosses jambes en poteau constitue un handicap esthétique difficile à corriger. En général, les problèmes sont multiples : morphologie héréditaire, ethnique, insuffisance veino-lymphatique, désordres hormonaux et surcharge pondérale. Avant de proposer tout traitement, il conviendra de faire le point entre les différentes pathologies. C’est le domaine d’excellence de l’angiologue.
En général, l’association de toutes les techniques précitées permet d’obtenir de bons résultats mais il faudra être patiente et savoir qu’en raison de troubles lympho-veineux souvent associés, une récidive très lente et progressive est possible. En conséquence, une reprise sera toujours possible quelques années plus tard. S’il s’agit essentiellement de troubles vasculaires (gonflement des jambes ayant tendance à régresser la nuit associé à des signes de maladie veineuse), on proposera une association drainage lymphatique et pressothérapie en plus du port d’une contention efficace mais cependant esthétique.
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