Les spécialistes du foie souhaitent un dépistage universel des maladies chroniques du foie, et l’ont fait savoir lors de leur dernier congrès, tenu à Paris, en janvier dernier. « Les médecins traitants doivent penser à les dépister comme ils le font pour l’hypercholestérolémie et l’hypertension », affirme le Pr Patrick Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon, à Clichy. Ces dosages sont d’ailleurs de plus en plus prescrits (Assurance-maladie, 2015)
Pourquoi ? Tous les porteurs des virus de l’hépatite B ou C ne se savent pas infectés, l’alcool reste une cause majeure de cirrhose, et la maladie du “foie gras” est en augmentation. Cette NASH (non alcoolique stéatohépatite) est inflammatoire et conduit, elle aussi, à une fibrose puis à une cirrhose.
Comment?
1. Par dosage dans le sang des virus de l’hépatite B et C au moins une fois dans sa vie, ainsi que des enzymes gamma-GT (glutamyl-transpetidase) et transaminases (SPGT/ALAT et SGOT/ASAT). Bien que non spécifique, un taux élevé témoigne d’une lésion, souvent hépatique. 2. Si ce premier bilan est anormal, le médecin devra alors vérifier l’état de fibrose du foie, en priorité chez des personnes à risque souffrant de diabète ou d’obésité. Plusieurs tests simples (Fibrotest, FibroMètre, Fibroscan, score ELF) évitent la biopsie.
Répartition des différentes pathologies hépatiques 19 % Cirrhose alcoolique, 10 % NASH “foie gras” inflammatoire, 5 % Autres, 24 % Hépatite C, 42 % Hépatite B
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