En 2018, l’agence Santé Publique a publié que le cancer du poumon ferait plus de victimes chez les femmes par rapport au cancer du sein.
L’agence Santé Publique a établi des modèles statistiques basés sur les données d’incidences des registres des cancers du réseau Francim ainsi que celles de la mortalité du Centre d’épidémiologie concernant les causes médicales de décès. Ces informations lui ont permis de mettre en place des scénarios et de déterminer leur taux de probabilité. L’agence explique qu’en 2017, environ 214 000 des nouveaux cas de cancer concernent les hommes contre 185 500 cas de cancer pour les femmes. Concernant le nombre de décès, il est estimé à 84 000 chez les hommes et 66 000 chez les femmes. L’agence Santé Publique souligne que le cancer du poumon est classé deuxième en taux d’incidence, mais premier en taux de mortalité. En effet, le nombre des femmes qui fument a augmenté avec 17 % en 1953 contre 24 % en 2014.
Le rapport ajoute que les estimations sur le cancer du poumon sont des projections, mais restent des hypothèses, car l’évolution de 2013 jusqu’à 2017 n’est pas connue. L’agence souhaite aussi mettre en place des mesures de préventions face à l’augmentation de l’incidence du cancer du poumon lié au tabac, qui est de plus en plus préoccupant. Cette prévention doit surtout concerner les hommes qui sont les premiers à mourir du cancer du poumon, des cancers du côlon-rectum et de la prostate. Les décès dus au cancer du foie sont classés au 4e rang.
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