L’autogreffe de cellules souches : un nouvel espoir

« Aucune étude n’avait montré un si haut taux de rémission : 69 % des patients, à 5 ans !, dit le Pr Patrick Vermersch, responsable du service Neurosciences et Appareil Locomoteur ainsi que membre du Conseil médical et scientifique de l’Arsep*. L’autogreffe de moelle osseuse a permis de stabiliser la maladie et les handicaps d’une vingtaine de patients pendant au moins 5 ans. Elle a été plus efficace que les médicaments disponibles. » Pour qui ? Des personnes ayant une forme rémittente de sclérose en plaques – les poussées alternent avec les périodes de rémission –, résistante aux traitements ou gravissime d’emblée. « Quand la fréquence des poussées est très élevée, qu’elles laissent des séquelles, et que les IRM montrent des lésions actives, nous pensons qu’il faut agir très vite. La greffe de cellules souches autologues permet de changer radicalement le système immunitaire. »

Autogreffe de cellules souches

Comment ? Des cellules souches de la moelle osseuse du patient sont prélevées. Elles lui sont réinjectées dans le sang après destruction, par une forte immunosuppression, de son système immunitaire défaillant. Le but est que ces nouvelles cellules en reconstituent un nouveau, sans défaut. Mais les risques sont élevés : pendant un bon moment, les personnes n’ont plus certains globules blancs et peuvent succomber à des infections sévères.

Où ? Dans quelques centres spécialisés où des neurologues travaillent avec des hématologues.

* Fondation pour l’aide à la Recherche sur la sclérose en plaque : arsep.org (Dr R.A. Nash et coll. Neurology, février 2017).

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