CONSEILS ET GUIDE POUR LES PATIENTS ATTEINTS DE PROBLEMES OCULAIRES.

La Médecine ortho-moléculaire au secours des ophtalmologues

Introduction: nos yeux sont des organes très gourmands. Ils ont besoin d’eau et d’oxygène, mais ils se régalent aussi de vitamine A, raffolent du zinc, adorent le chrome et sont fous de sélénium. Ils ont aussi un grand besoin d’antioxydants, afin de se protéger contre les radicaux libres qui accélèrent le vieillissement des tissus : il leur faut donc, entre autres, de la vitamine E, de la lutéine et de la zéaxanthine, pour n’en citer que quelques-uns.

Toutefois ces radicaux libres ne sont pas des ennemis absolus : en effet, il n’ont d’effet négatif qu’à partir du moment où ils deviennent trop nombreux. Ils s’attaquent alors aux parois cellulaires, aux protéines et même à l’ADN, qu’ils dégradent peu à peu. C’est ce qu’on appelle le « stress oxydatif » . Mais, en quantité raisonnable, les radicaux libres interviennent dans les mécanismes immunitaires en participant à la lutte contre les bactéries et les virus. Il existe donc un équilibre naturel entre les radicaux libres et les anti-oxydants. Seulement voilà : divers facteurs, comme la pollution, le tabagisme ( actif ou même passif), l’alcool, l’exposition intensive au soleil, etc…, augmentent la production de radicaux libres. Et nos yeux en pâtissent. D’ailleurs plus de 200 maladies ont été répertoriées médicalement comme étant à la source d’un excès de radicaux libres. En principe nous devrions augmenter notre consommation d’aliments contenant des substances anti-oxydantes, donc surtout des fruits et des légumes. Malheureusement, dans les 30 dernières années, la concentration en substances protectrices anti-oxydantes a diminué de 20 à 40% ( !), du fait du recours systématique (hors le bio) aux techniques de l’agriculture « intensive », abusant largement des fertilisants, insecticides, et autres fongicides !

Donc le recours à des supplémentations en substances anti-oxydantes, ainsi que l’a largement démontré, entre autres, l’Etude Suvimax (faite sur 13.000 adultes, pendant 8 ans), et combien d’autres encore, assure une large protection contere certains cancers et maladies cardio-vasculaires, mais également cotre l8a cataracte, le glaucome et la DMLD, pour ne citer que les affections oculaires les plus courantes et les plus graves, parce que les plus handicapantes.

Cela expliqué, n’attendez pas d’avoir 50 ans, et un éventuel début d’altération de la vision pour faire le plein de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments protecteurs, en supplémentation contrôlée, médicale et ciblée, et donc pas en auto-médication, le plus souvent anarchique, suite à notre test OLIGO-SCAN, qui permet de quantifier, avec précision, tous ces éléments, avec donc la mise en évidence des
insuffisances, toujours présentes et en nombre plus ou moins important. Sans oublier celle des métaux lourds toxiques (plomb, mercure, arsenic, cadmium, etc…, grands générateurs de radicaux libres, avec répercussion inévitable sur la santé de vos yeux.
Plus vous veillerez tôt dans votre vie à cette protection anti-oxydantes contre les radicaux libres induisant ce que l’on appelle le « stress oxydatif », plus vos tissus oculaires seront rapidement et bien protégés.

Comme vous le verrez plus loin, de nombreuses substances sont anti-oxydantes et protectrices pour les yeux (vit. A, C ,E,, et toutes les B, sélénium, zinc, caroténoïdes, polyphénols, quercétine, anthocyanes, curcuma, acides gras Oméga 3, chrome, magnésium, etc…).

En résumé : il est aisé de comprendre pourquoi la vue diminue avec l’âge : contrairement à la plupart des autres cellules du corps, celles qui composent l’œil ne sont jamais renouvelées. Nous naissons et nous mourrons avec les mêmes cellules oculaires. Ainsi tous les dommages occasionnés à nos yeux, au fil des ans, s’accumulent-ils, les cellules endommagées s’amoncellent et l’acuité visuelle l souffre progressivement. L’œil est donc soumis à des efforts d’accoutumance de plus en plus réguliers et fatigants : devant un écran d’ordinateur ou un poste de télévision, voire une console de jeu… A ceci s’ajoute des facteurs environnementaux : l’exposition à une trop forte lumière (lecture en plein soleil l’été sans lunettes solaires), la consommation de tabac, un air ambiant trop sec.

Donc comme on ne peut pas les régénérer, la seule et unique solution est de protéger le mieux possible les cellules oculaires. Dans cette optique, les compléments alimentaires sont quasiment incontournables pour réduire l’incidence des affections oculaires.

Avant de voir donc plus en détails les 3 affections oculaires graves et handicapantes que représentent la cataracte, le glaucome et la DMLA, résumons encore les FACTEURS DE RISQUES induisant des problèmes oculaires :

° le fait de fumer (voir d’avoir fumé)
° le surpoids
° l’exposition trop importante au soleil, aux UV en particulier, ou à d’autres types de radiations
° une alimentation trop grasse et insuffisante en fruits et légumes
° un apport trop élevé en sucre raffiné
° le diabète sucré
° l’alcool en excès
° l’hypertension artérielle
° un taux trop élevé de cholestérol et de triglycérides
° une corticothérapie au long cours
° la galactosémie
° des chocs ou des traumatismes
° une lésion des yeux (herpès par ex.)

LA CATARACTE :

la cataracte est une opacification du cristallin (qui est une petite lentille située derrière l’iris de l’œil, qui permet à l’œil d’accommoder), absolument indolore, qui touche 3 à 4% de la population âgée de 40 à 50 ans et environ 60% au-delà de 60 ans. C’est le cristallin qui nous permet de voir des images nettes. Il est donc normalement transparent, mais il peut s’opacifier, ce qui empêche alors la lumière d’atteindre l’œil et qui brouille la vision. Surtout la nuit ou sous un éclairage insuffisant. Les couleurs semblent estompées et les images peuvent être déformées. On note aussi un sensibilité à l’éblouissement, l’apparition de halos autour des lumières. La cataracte affecte en général les 2 yeux, mais le phénomène est souvent plus accentué sur 1 des 2 yeux. Du fait de son exposition quasi constante à la lumière, le taux de « stress oxydatif » dans la rétine est l’un des plus élevés du corps.

A partir de 65 ans, nous sommes tous sujets à un début de cataracte. Le degré de gêne visuelle qui en résulte varie d’une personne à l’autre. Après 80 ans, rares sont ceux qui en réchappent : sa prévalence étant de 62% chez l’homme et de 74% chez la femme. Donc 38% des hommes et 26% des femmes n’en souffrent pas ou très peu.

Fait intéressant : par une diminution de votre « stress oxydatif », suite à une prise de compléments alimentaires, ciblés et au bon dosage (voir plus loin), on peut espérer repousser de plus de 10 ans sa survenue chez les personnes prédisposées et qui la développeront donc inéluctablement.

Si vous pensez en être atteint, que faire ?

+ Tout d’abord allez consulter rapidement votre ophtalmologue.
+ En plus, il vous est conseillé de faire le test Oligo-scan que nous préconisons, afin de quantifier votre NIVEAU DE « STRESS OXYDATIF » et le POURCENTAGE EXACT DE VOS OLIGO-ELEMENTS, MINERAUX ET METAUX LOURDS TOXIQUES.

Suivant les résultats du test, nous vous conseillerons, pour ralentir l’évolution de votre cataracte, divers compléments alimentaires en adéquation avec les résultats du test. Et, à titre d’exemple :

° béta-carotène : en 2003, des chercheurs de la Physicians’ Health Study ont fait prendre à 22.000 ( !) médecins agés 50 mg. de béta carotène, pour les uns et pas pour les autres. Ceux donc qui furent supplémentés ne furent que 39% à développer une cataracte dans les 15 ans qui suivirent, contre 75% pour ceux qui n’en prirent pas.

° vitamine C : selon le Dr.Jean-Paul Curthay, un éminent médecin spécialisé en médecine ortho-moléculaire, le fait de prendre de fortes doses de vit C en supplémentation , de l’ordre de 1,5 à 2 g./j., et ceci pendant au moins 10 ans, diminue le risque de cataracte de 83%.

° les acides gras Oméga 3 : de très nombreuses Etudes (dont les plus connues sont celles de San Giovanni 2007 et celle de Chong en 2008) ont prouvé que des supplémentations en acides gras Oméga 3, marins ou végétaux, de l’ordre de 2g./j. abaissent à eux seuls le risque de développer une cataracte de 15% Une Etude de Kvansakul, en 2006, arrive à des résultats semblables.

Bien sûr, d’autres compléments alimentaires peuvent être conseillés. La liste est longue, mais citons :

La taurine, la L-carnosine (un agent naturel anti-glycation), les vit.B2 et B9, le sélénium, le zinc, la cystéine, la méthionine et, bien sûr, la lutéine et la zéaxanthine et même la méso-zéaxanthine

A propos de la méso- zéaxanthine, sachez que, tout récemment, des chercheurs se sont aperçus qu’il n’y avait pas 2, mais 3 pigments protecteurs dans la rétine, ce dernier étant la méso-zéaxanthine.

LE GLAUCOME :

le glaucome se caractérise par une détérioration du nerf optique. Il est lié à l’augmentation de la pression de l’humeur aqeuse de l’œil. Il peut n’ y avoir , au début, aucun symptôme notable, mais lorsque la maladie progresse, le glaucome provoque une perte de la vision, brouille la vue et fait apparaître des halos autour des lumières. D’autres symptômes sont les névralgies oculaires, le larmoiement et la rougeur des yeux.

Le glaucome devient beaucoup plus fréquent avec l’âge et constitue une cause majeure de cécité chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Mais si on le traite à temps, on peut retarder, voire éviter parfois, une telle évolution.

Mais par quel mécanisme se développe le glaucome ? Pour le comprendre, il faut savoir que l’humeur aqueuse est un liquide produit dans l’œil quotidiennement. Chaque jour la quantité produite devrait correspondre à la quantité éliminée. Les glaucomes (il y en a 5 types principaux) surviennent lorsque l’on produit trop d’humeur aqueuse ou qu’on l’élimine mal. La quantité d’humeur aqueuse dans l’œil augmente et la tension oculaire monte. L’élimination de l’humeur aqueuse se fait dans l’angle irido-cornéen, situé entre l’iris (la partie colorée de l’œil) et la cornée (la membrane transparente qui entoure l’avant du globe oculaire). Cet angle peut être ouvert ou fermé. Dans le glaucome à angle ouvert, ce sont les vaisseaux qui se bouchent ou qui fonctionnent mal. Dans le glaucome à angle fermé, c’est la fermeture de l’angle qui empêche l’élimination de l’humeur aqueuse.

Il n’y a aucun moyen de prévenir le glaucome. Il est cependant possible de réduire le risque en se protégeant les yeux de toute lésion et en évitant d’avoir une pression artérielle trop élevée et/ou un diabète. Les traitements des glaucomes visent à réduire l’accumulation d’humeur aqueuse dans les yeux et diminuer la pression oculaire. Donc le diagnostic et le traitement sont du domaine du médecin ophtalmologue. Mais là aussi un test Oligo-Scan vous est vivement conseillé pour déterminer votre niveau de « stress oxydatif » et quantifier vos oligo-éléments, minéraux et métaux lourds toxiques.

Suivants les RESULTATS, et donc en solution adjuvante au traitement de votre ophtamologue, il est très souvent conseillé la prise de : vit. B1 (à la dose de 200 à 300 mg.), la vit. C (au minimum 750 mg./j.), le magnésium (300 à 600 mg./j.) , de l’acide alpha-lipoïque (200 à 400 mg./j.), du sélénium, des acides gras Oméga 3 (2 à 6 caps. de 500 mg./j.), du Ginkgo (env. 160 mg./j.), de la forskoline (faisant baisser la pression sanguine intra-oculaire.

Venons-en pour finir à la combien redoutable et redoutée :

DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge) :

la macula est située au centre de la rétine. C’est elle qui permet de distinguer les détails, de lire, de reconnaitre les visages. Elle est constamment agressée par des rayons UV qui vont progressivement la détruire. Quelle porte bien son nom cette terrible maladie qui prive de la vue, chaque année, près de 80.000 personnes en Suisse. Vu l’augmentation de l’espérance de vie actuelle, ce nombre pourrait être multiplié par 3, d’ici 25 ans. C’est donc plus de 12% des personnes âgées de 65 à 75 ans qui pourraient être concernées.

La DMLA est irréversible. A cause d’elle l’œil perd sa vision centrale. La macula, centre de la rétine, dégénère et l’on ne voit plus que sur les côtés. Comme il n’existe, à l’heure actuelle, aucun moyen médical ou chirurgical pour la résorber, la prise d’anti-oxydants s’impose largement et prioritairement, pour prévenir et éviter l’irréparable.

En effet, la lutéine et la zéaxanthine, deux caroténoïdes, par exemple, s’opposent à la destruction du tissu rétinien. Techniquement, la fovea (également nommée « macula lutea » ou « tache jaune » concentre ses 2 anti-oxydants dans les cellules qui réceptionnent la lumière. Et plus précisément sur la zone qui détecte la clarté. Autant dire que, lorsque ces anti-oxydants (et d’autres encore) manquent à l’appel, la région en question s’oxyde et… finit par ne plus rien percevoir du tout !

Certes la rétine est plutôt mieux protégée des rayons du soleil, puisque ce sont les infortunés cornée et cristallin qui les reçoivent de plein fouet. Mais le tissu rétinien est riche en graisses oxydables (les acides gras polyinsaturés), ce qui le rend vulnérable aux attaques des radicaux libres.

Impression d’éclairage insuffisant, gêne visuelle, pages des livres et des magazines légèrement jaunies, puis sensations d’une ondulation des lignes droites… il est déjà trop tard. Bientôt la vision ne sera possible que sur le côté, ce qui interdit toute lecture, télévision ou même reconnaître la personne en face de soi.

A Boston (USA), il existe une Clinique spécialisée dans le traitement anti-âge. Elle accueille les patients, même très vieux, et les dirige dans son Service de médecine anti-âge oculaire. Les patients ressortent tous, sans exception, avec une ordonnance comprenant de la lutéine, de la taurine et un ensemble complet d’anti-oxydants. Il est vrai que, maintenant, on a la preuve qu’une supplémentation basée sur les anti-oxydants (la lutéine en particulier) augmente le pigment maculaire protecteur. Il faudrait donc être inconscient pour ne pas se protéger ! En fait, la prévention de la dégénérescence maculaire est un geste de santé publique.

Citons encore 3 Etudes à l’appui de ces affirmations :

L’Etude AREDS ( Age related eye disease study), conduite par le National Eye Institute a montré qu’une supplémentation en vit. C, E, béta-carotène et zinc réduit de 25% la progression de la DMLA sur 5 ans.

L’Etude de S. Richer et W. Stiles (avril 2002) sur 190 patients, supplémentés en lutéine et en zéaxanthine, pendant 1 an, a conclu à une augmentation de 650% en moyenne de la densité du pigment maculaire et à une amélioration des performances visuelles.

L’Etude de Bethesda (en 2001) a montré que la prise quotidienne de fortes doses de vit. C et E, béta carotène et taurine diminuait d’environ 35% le risque d’évolution vers le stade avançé.

Dans le doute, là aussi un test Spectrophotométrique SO/CHECK, avant de vous rendre chez votre ophtalmologue, pour un examen complet de votre vue, vous est vivement recommandé.

Et suivant son résultat, les compléments alimentaires suivants pourraient vous êtres conseillés :

° du béta-carotène
° des flavonoïdes
° de la carnosine
° de la vitamine C
° de la vitamine E
° du coenzyme Q10
° de la taurine
° de l’acide alpha-lipoïque
° de la lutéine
° de la zéanxanthine jh

La Médecine ortho-moléculaire , préventive et prédictive peut fortement aider à freiner l’évolution de pathologies oculaires , voire améliorer la vue.

Prof. Dr.M.Capt
Clinique des Bastions
20, rue Jean-Sénébier
1001 Genève

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